Et la lumière fut.

14h. Une Marie un peu stressée (c'est son état permanent depuis qu'elle a réalisé que c'est demain qu'elle joue. tic-tac-tic-tac) arrive devant le Théo-Théâtre. Hahaaaa elle est à l'heure. Mais où est Florence ? Il y a du monde devant le théâtre, mais pas la pitite Madame de Monicault.

14h05 : Florence arrivé chargée comme une mulette de tous les accessoires qu'on avait laissés chez elle, et surtout, armée de LA CONDUITE (pour les non-initiés : c'est le texte du spectacle spécifiant tous les changements de lumière et de musique).

Nous rencontrons notre régisseur, Manu. L'air pas  tellement plus réveillé que Florence ou moi-même, il nous fait entrer dans la salle de spectacle. C'est la première fois que  nous allons pouvoir installer notre décor; D'ailleurs, il faut le trouver. Chaises et tables sont éparpillées dans les loges. Et maintenant, on les place comment ? On finit par mettre un joli bordel sur scène, ce qui a dû être plus douloureux pour Flo que pour moi.

Bien, ça, c'est fait. Au boulot maintenant.

Le pauvre Manu a dû s'arracher les cheveux sur notre texte. Mais il a fini par comprendre que A, c'est Aglaé, P, Pissenlie, et LI, Lucilie Imperatore. Il nous a concocté de jolis jeux de lumière. Autre bon point : son enthousiasme a été communicatif et je crois maintenant que notre spectacle sera vraiment bon. Du moins, je suis persuadée que nous arriverons à la musique de fin sans mourir avant. 

Nous sommes sorties de là bien plus tôt que prévu : 16h15 au lieu de 18h.

Les mots d'ordre pour demain : "Repose-toi", "Faudra être à l'heure", ""Brave and courage" 'prononcez "bweyve ennede couweydge". 

Dernière source de stress : sur le planning, la salle est réservée pour une répète jusqu'à 20h. On joue à 19h30.

Bon, ben voilà, c'est demain. Demain. N'oubliez pas d'éteindre vos portables et d'être là 30 minutes avant le spectacle.

Ce qui est bien c'est qu'avec les lumières, on ne vous verra pas. ;-)